
Loin d’être une simple relique historique, le communisme offre une grille d’analyse étonnamment pertinente pour décrypter les mécanismes du capitalisme numérique contemporain. En dépassant les clichés sur l’autoritarisme, cet article révèle comment des concepts comme la plus-value ou la mise en commun des moyens de production permettent de comprendre les nouvelles formes d’exploitation, du travail non rémunéré des utilisateurs de plateformes au « techno-féodalisme » des GAFAM.
L’idée même de communisme évoque souvent, pour le jeune militant ou l’intellectuel du XXIe siècle, un paradoxe inconfortable. D’un côté, la promesse d’une rupture radicale avec un système capitaliste perçu comme injuste et insoutenable. De l’autre, le poids d’un XXe siècle marqué par des régimes totalitaires qui s’en sont réclamés, laissant un héritage de répression et d’échec économique. On entend souvent que l’idée est une utopie dangereuse, que son application mène inévitablement au goulag et que l’histoire a déjà tranché en sa défaveur.
Cette vision, bien que compréhensible, se heurte à une question fondamentale : et si ces applications historiques n’étaient pas l’essence du projet, mais sa trahison ? Et si la véritable force du communisme ne résidait pas dans un modèle politique clé en main, mais dans sa puissance en tant qu’outil d’analyse critique du capitalisme ? L’angle de cet article n’est pas de défendre ou de condamner un régime, mais de dépoussiérer la théorie pour en tester la pertinence aujourd’hui. Il s’agit de distinguer le projet philosophique de ses applications historiques pour mener une analyse sereine et dépassionnée.
Nous verrons que les concepts forgés par Marx et ses successeurs permettent d’éclairer avec une acuité singulière les dynamiques les plus modernes de notre économie : l’ubérisation, l’exploitation des données, la précarité des travailleurs de plateformes et la montée en puissance de monopoles technologiques. En explorant ce que signifie réellement « mettre en commun », en redéfinissant la plus-value à l’ère numérique et en découvrant des courants libertaires, nous esquisserons le portrait d’un communisme possible pour notre siècle, compatible avec la démocratie, l’écologie et Internet.
Pour ceux qui préfèrent une introduction condensée, la vidéo suivante offre un excellent résumé des concepts fondamentaux du communisme, posant les bases nécessaires pour aborder l’analyse approfondie que nous proposons ici.
Cet article propose une exploration structurée pour réévaluer la pertinence du projet communiste. Le sommaire ci-dessous vous guidera à travers les concepts clés, des fondements théoriques à leur application la plus contemporaine.
Sommaire : Le projet communiste face aux défis du XXIe siècle
- Que signifie vraiment « mettre en commun les moyens de production » (et non, il ne s’agit pas de votre brosse à dents)
- La plus-value selon Marx : comment le capitalisme s’enrichit grâce à votre travail non rémunéré
- Le mythe d’un communisme forcément autoritaire : à la découverte des penseurs d’un communisme de la liberté
- Marx avait-il anticipé l’ubérisation ? Pourquoi l’analyse communiste est hyper-pertinente pour comprendre le capitalisme numérique
- À quoi ressemblerait une société communiste au XXIe siècle (sans goulag et avec internet) ?
- La coopérative : et si la meilleure solution pour l’entreprise était de se passer de patron ?
- Les classes sociales existent-elles encore ? Comment les sociologues les définissent en 2025
- Mise en commun des moyens de production
Que signifie vraiment « mettre en commun les moyens de production » (et non, il ne s’agit pas de votre brosse à dents)
L’une des craintes les plus tenaces associées au communisme est la fin de toute propriété. Or, la théorie marxiste opère une distinction cruciale entre la propriété personnelle (vos vêtements, votre logement, votre brosse à dents) et la propriété privée des moyens de production (usines, terres, machines, infrastructures numériques). C’est cette seconde catégorie qui est au cœur du projet de mise en commun. L’objectif n’est pas de collectiviser les biens d’usage individuels, mais de retirer le contrôle des grands outils de production des mains d’une minorité capitaliste pour le confier à la collectivité.
Cette idée, loin d’être un concept abstrait du XIXe siècle, trouve une résonance particulière aujourd’hui avec l’émergence des « communs ». Il s’agit de ressources gérées et entretenues collectivement par une communauté, en dehors de la logique marchande ou étatique. Le logiciel libre (comme Linux) ou l’encyclopédie Wikipédia en sont des exemples emblématiques. Ces communs numériques démontrent qu’une gestion collective est non seulement possible, mais souvent plus innovante et résiliente. En France, on observe une croissance de ces initiatives, avec plus de 100 initiatives numériques collectives reconnues en 2023, y compris au sein de l’administration publique qui explore la gestion partagée de ses ressources.

Cette approche moderne de la mise en commun se distingue radicalement de l’étatisation forcée des régimes soviétiques. Comme le souligne un rapport de l’initiative Numérique en Commun[s] :
« La mise en commun ne se limite pas à la propriété étatique : les communs numériques et urbains illustrent comment des ressources peuvent être gérées collectivement, au-delà du privé et du public. »
– Rapport 2023 Numérique en Commun[s], Livret stratégique NEC 2023
Ainsi, penser la mise en commun aujourd’hui, c’est imaginer des formes de gouvernance démocratique des ressources essentielles, qu’elles soient matérielles comme une usine ou immatérielles comme un algorithme ou une base de données.
La plus-value selon Marx : comment le capitalisme s’enrichit grâce à votre travail non rémunéré
Le concept de plus-value est le pilier de l’analyse marxiste de l’exploitation capitaliste. Pour Marx, la valeur d’une marchandise provient de la quantité de travail humain nécessaire pour la produire. Le salaire versé à l’ouvrier ne correspond pas à la valeur totale qu’il a créée, mais seulement à ce qui est nécessaire pour sa propre subsistance (sa « force de travail »). La différence entre la valeur réellement produite et le salaire versé constitue la plus-value, que le capitaliste s’approprie. Il s’agit, en somme, d’une part du travail qui n’est pas rémunérée.
Cette grille de lecture s’avère extrêmement puissante pour analyser l’économie numérique. Chaque fois que vous utilisez un moteur de recherche, que vous publiez sur un réseau social ou que vous remplissez un CAPTCHA, vous produisez de la donnée. Ce « travail numérique » est essentiel au fonctionnement et à la valorisation des géants de la tech, mais il n’est quasiment jamais rémunéré. Une étude de GRESEA de février 2024 souligne que l’économie numérique génère une plus-value massive grâce au travail numérique non rémunéré fourni par les utilisateurs, ce qui renouvelle entièrement la critique marxiste de l’exploitation.
L’exploitation ne s’arrête pas aux données. Le travail émotionnel, où l’on demande aux employés de gérer et de façonner les émotions des clients pour garantir leur satisfaction, représente une autre forme d’exploitation invisible. Cette charge mentale, souvent non reconnue et non compensée, devient une source directe de plus-value pour l’entreprise. De même, le capitalisme a historiquement externalisé ses coûts sur l’environnement, extrayant une sorte de « plus-value écologique » en épuisant des ressources communes sans en payer le prix réel, menant à la crise climatique structurelle que nous connaissons.
Le mythe d’un communisme forcément autoritaire : à la découverte des penseurs d’un communisme de la liberté
L’association quasi systématique entre communisme et autoritarisme est le résultat d’une confusion entre la théorie et ses applications historiques spécifiques, notamment le modèle stalinien. Pourtant, il existe une riche tradition de communisme libertaire ou d’anarcho-communisme qui a toujours combattu l’idée d’un État centralisé et tout-puissant. Des penseurs comme Pierre Kropotkine ou Errico Malatesta ont défendu une société communiste basée sur la libre association, la démocratie directe et la fédération de communes autonomes, une vision aux antipodes du parti unique et de la police politique.
Cette pensée critique s’enrichit aujourd’hui de nouvelles perspectives. Le communisme féministe et décolonial, par exemple, remet en cause les structures de pouvoir centralisées et patriarcales qui ont pu être reproduites dans certaines expériences socialistes. Il propose une émancipation qui ne peut se faire sans une organisation plurielle du pouvoir et une remise en question de toutes les formes de domination, qu’elles soient de classe, de genre ou de race. L’objectif n’est pas seulement de changer le propriétaire des moyens de production, mais de transformer radicalement les relations de pouvoir elles-mêmes.
Ces courants distinguent également deux types de liberté. La « liberté négative », chère au libéralisme, consiste à ne pas être entravé par les autres ou par l’État. La « liberté positive », au cœur d’un projet communiste démocratique, est la capacité réelle et matérielle de réaliser son plein potentiel. Avoir le droit de voyager ne signifie rien si vous n’en avez pas les moyens financiers ou le temps libre. Pour les penseurs d’un communisme de la liberté, une organisation collective de la société est la condition nécessaire pour garantir à tous cette liberté positive, bien au-delà des simples droits formels.
Marx avait-il anticipé l’ubérisation ? Pourquoi l’analyse communiste est hyper-pertinente pour comprendre le capitalisme numérique
Bien que Karl Marx n’ait évidemment pas pu imaginer Internet, sa grille d’analyse du capitalisme se révèle d’une pertinence stupéfiante pour comprendre ses mutations les plus récentes. Le phénomène de l’ubérisation, qui présente les travailleurs comme des « auto-entrepreneurs » indépendants, masque en réalité une forme exacerbée de ce que Marx appelait la subsomption du travail sous le capital. Le travailleur est formellement libre, mais totalement dépendant des conditions fixées par la plateforme : fixation des prix, évaluation, gestion algorithmique. Le contrôle est total, mais la responsabilité sociale de l’employeur (protection sociale, salaire minimum) a disparu.
Certains analystes contemporains vont plus loin et parlent de « techno-féodalisme » pour décrire cette nouvelle ère. Selon l’économiste Cédric Durand, ce concept désigne une nouvelle forme de pouvoir monopolistique où les plateformes numériques exploitent un véritable fief numérique. Comme le seigneur féodal prélevait une rente sur sa terre, les GAFAM prélèvent une rente sur l’ensemble de l’activité économique qui transite par leurs infrastructures (marketplaces, systèmes d’exploitation, cloud), créant une dépendance sans précédent. Pour l’économiste Yanis Varoufakis, cette structure marque même une régression par rapport au capitalisme classique, car la valeur est moins extraite du profit que de cette rente monopolistique.

Paradoxalement, la sophistication logistique de ces géants du numérique offre un argument inattendu pour les partisans d’une alternative communiste. Des entreprises comme Amazon ou Walmart déploient une planification économique à une échelle massive et d’une efficacité redoutable, gérée par des algorithmes et de l’intelligence artificielle. Elles démontrent ainsi que la planification, tant décriée par les libéraux comme étant bureaucratique et inefficace, est non seulement possible mais déjà à l’œuvre. La question n’est donc plus de savoir si l’on peut planifier, mais qui planifie, et dans quel but : le profit privé ou la satisfaction des besoins collectifs ?
À quoi ressemblerait une société communiste au XXIe siècle (sans goulag et avec internet) ?
Imaginer une société communiste aujourd’hui exige de se défaire des images du XXe siècle pour intégrer les révolutions technologiques et sociales. Un courant de pensée prospectif, incarné par le politiste britannique Aaron Bastani, parle de « Communisme de luxe entièrement automatisé ». Loin de l’austérité soviétique, cette vision postule que l’automatisation, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables pourraient créer une société d’abondance où le travail contraint serait aboli. Dans un tel scénario, l’enjeu deviendrait la gestion collective et démocratique de cette abondance pour garantir à tous l’accès gratuit aux biens et services essentiels.
La technologie, notamment Internet, offre des outils inédits pour une planification économique et une prise de décision véritablement démocratiques. Des concepts comme la démocratie liquide, où les citoyens peuvent déléguer leur vote à des experts de confiance sur des sujets spécifiques, ou les budgets participatifs numériques, déjà expérimentés dans de nombreuses villes, montrent la voie. Ces plateformes citoyennes permettent une démocratie participative beaucoup plus décentralisée et réactive que les modèles centralisés du passé, rendant possible une planification économique assistée par l’IA et guidée par les besoins exprimés directement par la population.
Mais dans une société post-capitaliste où le profit ne serait plus le moteur principal, qu’est-ce qui motiverait les individus ? La psychologie sociale contemporaine offre des pistes de réponse. Au-delà de la simple survie matérielle, les motivations humaines profondes sont liées à la reconnaissance sociale, au désir de contribuer à un projet qui a du sens, et à l’autoréalisation. Dans une société qui libérerait le temps et garantirait la sécurité matérielle, les individus pourraient se consacrer à l’art, à la science, à l’éducation, au soin des autres ou à la gestion de leur communauté, non par obligation économique, mais par choix et par passion.
La coopérative : et si la meilleure solution pour l’entreprise était de se passer de patron ?
L’une des incarnations les plus concrètes et les plus anciennes du principe de mise en commun des moyens de production est la coopérative. Dans ce modèle d’entreprise, la propriété et le pouvoir de décision n’appartiennent pas à des actionnaires extérieurs, mais aux travailleurs eux-mêmes (coopérative de travail) ou à ses usagers (coopérative de consommation). Le principe directeur est « une personne, une voix », ce qui garantit une gouvernance démocratique. Les bénéfices ne sont pas maximisés pour être distribués sous forme de dividendes, mais sont réinvestis ou partagés équitablement entre les membres.
L’exemple le plus célèbre et le plus abouti est sans doute le conglomérat coopératif de Mondragon, au Pays basque espagnol. Fondé en 1956, il regroupe aujourd’hui des centaines de coopératives interdépendantes dans l’industrie, la finance et la distribution, employant des dizaines de milliers de personnes. Son modèle de gouvernance complexe, basé sur des conseils élus, des comités sociaux et une forte solidarité financière entre les entités, a prouvé sa résilience et sa capacité à maintenir l’emploi même en période de crise économique.
Ce modèle connaît un renouveau face à l’hégémonie du capitalisme de plateforme. Des coopératives de plateforme émergent comme des alternatives directes à des entreprises comme Uber ou Deliveroo. Il s’agit de plateformes de livraison ou de VTC qui appartiennent à leurs chauffeurs et coursiers. Ces derniers définissent collectivement les règles, les tarifs et la répartition des revenus, se réappropriant ainsi la valeur qu’ils créent. Bien qu’encore minoritaires, ces initiatives démontrent qu’il est techniquement et économiquement possible de construire des services numériques efficaces basés sur des principes démocratiques et non sur l’exploitation.
Les classes sociales existent-elles encore ? Comment les sociologues les définissent en 2025
La notion de « lutte des classes » peut sembler datée à une époque où les frontières entre patrons et employés paraissent plus floues. Pourtant, les sociologues contemporains confirment non seulement l’existence des classes sociales, mais aussi l’émergence de nouvelles catégories pour décrire les réalités du travail au XXIe siècle. La division fondamentale entre ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui doivent vendre leur force de travail pour vivre reste la clé de voûte de l’analyse, mais elle se complexifie.
Le théoricien Guy Standing a popularisé le concept de « précariat » pour désigner une nouvelle classe sociale mondiale. Celle-ci est caractérisée par une instabilité chronique (contrats courts, temps partiel subi, auto-entreprenariat précaire), l’absence de droits sociaux attachés au travail (retraite, assurance maladie) et une identité professionnelle fragmentée. Le travailleur de plateforme, le stagiaire perpétuel ou le micro-entrepreneur dépendant d’un seul client sont des figures emblématiques de ce précariat, qui transcende les anciens secteurs d’activité.
En parallèle, la « classe moyenne », souvent présentée comme majoritaire, est de plus en plus difficile à définir et semble se fragmenter. En France, les seuils de revenus sont un indicateur, mais ils ne disent pas tout des conditions de vie. La conscience de classe elle-même, c’est-à-dire le sentiment d’appartenir à un groupe aux intérêts communs, est devenue plus complexe. Elle est aujourd’hui fortement influencée par l’idéologie de la réussite individuelle et les marqueurs de consommation, ce qui rend plus difficile la construction d’alliances politiques et de solidarités larges, même lorsque les conditions objectives (rapport au travail, niveau de vie) sont similaires.
À retenir
- L’analyse communiste n’est pas un dogme historique mais une grille de lecture pertinente pour décrypter le capitalisme numérique du XXIe siècle.
- Des concepts comme la « plus-value » permettent d’identifier les nouvelles formes d’exploitation, notamment le travail non rémunéré des utilisateurs de plateformes.
- Le « techno-féodalisme » décrit la manière dont les géants de la tech exercent un pouvoir monopolistique, rappelant les structures de pouvoir pré-capitalistes.
- Des alternatives concrètes comme les « communs numériques » et les « coopératives de plateforme » démontrent la viabilité d’une gestion collective des moyens de production.
Mise en commun des moyens de production
Au-delà de la seule justice sociale, la mise en commun des moyens de production est aujourd’hui présentée par certains penseurs comme une nécessité écologique. La logique du profit privé à court terme, moteur du capitalisme, est structurellement incapable de préserver les biens communs planétaires que sont le climat, les océans ou la biodiversité. Une gestion collective et démocratique de ces ressources, ainsi que des infrastructures clés (énergie, transport), apparaît comme la seule voie possible pour organiser une transition écologique planifiée et juste, qui ne fasse pas peser le fardeau sur les plus précaires.
Cette mise en commun ne doit pas être envisagée comme un bloc monolithique, mais comme un processus se déployant à plusieurs échelles. Au niveau de l’entreprise, le modèle coopératif offre un cadre de gouvernance démocratique. Au niveau local, des régies publiques pour l’eau ou l’énergie peuvent garantir un service de qualité orienté vers l’intérêt général plutôt que le profit. Au niveau global, la gestion socialisée des grands enjeux planétaires devient indispensable. Il s’agit de construire un écosystème d’organisations économiques démocratiques, interconnectées et complémentaires.
Plan d’action : 3 scénarios pour la transition vers la propriété sociale
- Fonds de pension socialisés : Utiliser les fonds de pension pour investir collectivement dans l’économie et en prendre le contrôle démocratique, au service de l’intérêt général.
- Droit de préemption par les salariés : Instaurer un droit qui permet aux employés de racheter leur entreprise en priorité, sous forme de coopérative, en cas de vente ou de fermeture.
- Nationalisations ciblées : Créer un secteur public concurrentiel dans des domaines stratégiques (pharmacie, numérique, énergie) pour peser sur le marché et offrir une alternative à la logique privée.
La transition vers une telle société ne peut être que démocratique. Elle passe par la construction d’un rapport de force politique et culturel qui rend désirable et crédible une alternative au capitalisme. L’enjeu n’est pas de reproduire les erreurs du passé, mais d’inventer les outils institutionnels et politiques d’une véritable démocratie économique pour le XXIe siècle.
Pour mettre en pratique cette grille de lecture, l’étape suivante consiste à analyser votre propre environnement économique à travers ces concepts. Examiner qui possède les outils que vous utilisez, où va la valeur que vous créez et quelles alternatives collectives pourraient exister est le premier pas vers une compréhension critique et active du monde.